Avec quatre Marseillais, la France s’est qualifiée pour les barrages de l’Euro 2014

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Avec quatre victoires en quatre matches, face au Danemark (21-4), la Pologne (14-4), l’Ukraine (21-9) et la République tchèque (24-3), à Montpellier lors du tournoi de qualification pour l’Euro 2014 qui aura lieu cet été à Budapest, l’équipe de France a rempli son contrat. En terminant largement première de sa poule, d’abord mais surtout en compostant son billet pour les barrages qui l’opposeront en matches aller-retour à la Macédoine, les Pays-Bas ou la Turquie, au mois de février.

Dans le groupe tricolore, pas moins de quatre joueurs marseillais (les poloïstes du CNM Rémi Garsau, Thibaut Simon et Alexandre Camarasa ainsi que Michael Bodegas qui évolue désormais à Brescia) ont activement participé à cette campagne victorieuse.

« Ce n’était pas les adversaires les plus dangereux que nous aurions pu avoir mais ça s’est très bien passé pour nous et c’est ça l’essentiel », résume le gardien marseillais, Rémi Garsau.

Un week-end tout bénéfice 

Diminué par une blessure à l’arcade en début de stage, Alexandre Camarasa a néanmoins pu apporter lui aussi sa pierre à l’édifice. « Dès le premier jour, un coup de coude à l’entraînement m’a empêché de m’entraîner correctementMais ce n’est pas bien grave, mes coéquipiers n’avaient pas spécialement besoin de moi pour assurer la qualification pour les barrages », sourit l’intéressé.

Un week-end tout bénéfice pour les Bleus car, outre la qualification, Michael Bodegas termine meilleur buteur du tournoi avec 20 réalisations. « Ça me fait très plaisir pour lui. On sent que depuis son arrivée à Brescia, qui joue les premiers rôles en Italie et en Coupe d’Europe, il a pris une autre envergure », insiste son ancien partenaire du CNM, Alexandre Camarasa.

Grâce à son parcours sans faute, l’équipe de France devrait bénéficier d’un tirage au sort plus clément. « On peut tomber sur les Pays-Bas, la Turquie ou encore la Macédoine, résume Rémi Garsau. Peu importe l’adversaire, mais l’idéal serait tout de même d’éviter la Macédoine. » Une méfiance aisément compréhensible : lors des qualifications des deux derniers championnats d’Europe, les Bleus ont buté en barrages face au Macédoniens.

« Montrer que le water-polo français existe »

« Turcs, Hollandais ou Macédoniens, ça n’a pas d’importance, tranche pour sa part Alexandre Camarasa. On en a marre de suivre les grands tournois à la télé ! On veut vraiment y être et pas pour faire de la figuration. Si l’on y va, c’est pour faire quelque chose et montrer que le water-polo français existe. »

Dans un contexte où la discipline s’est dotée d’une ligue promotionnelle pour gérer ses championnat élite, une qualification pour le championnat d’Europe donnerait un coup de projecteur non négligeable.

Absente depuis 2001 (c’était déjà un Euro, à Budapest) des grands rendez-vous internationaux, l’équipe de France a une belle occasion de prendre le bon wagon et renouer ainsi avec son passé prestigieux qui en avait fait la première équipe tricolore à remporter une médaille olympique.

C’était le bronze, en 1900. Autant dire une éternité…


Le chiffre : 12

L’équipe de France de water-polo ne s’est plus qualifiée pour une compétition internationale depuis 12 ans. C’était à l’Euro, à Budapest, et les Bleus n’avaient pas gagné le moindre match.

 

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