Les Colmariens se sont-ils mis trop de pression ? Ou à l’inverse ont-ils cru que ce match était plié d’avance ? Une chose est sûre, ils sont passés complètement à côté de leur sujet et, même si les visiteurs se sont montrés valeureux, c’est clairement Bally et ses joueurs qui ont perdu cette rencontre.
D’entrée, l’entraîneur-joueur met les siens sur de bons rails (2-0, 3e ), mais les deux équipes se rendent coup pour coup. Les nageurs locaux grillent quelques cartouches : une seule zone plus convertie sur trois et un penalty manqué empêchent les locaux d’être en tête à la pause. Car à cela se superpose une défense trop passive devant Aoun (2-1, 4e ) et Mroz (2-2, 6e ). Balle au centre à la première pause (3-3, 8e ).
Les SRC méconnaissables
La seconde période sera identique avec un nouveau penalty manqué par Sawaf qui touche une nouvelle fois la barre (12e ) et des occasions manquées en pagaille. La défense colmarienne fait pourtant bien le travail, articulée autour d’un très bon L. Ohlmann (13 arrêts). Les équipes sont toujours dos à dos à la moitié de la rencontre (6-6, 16e ) mais les locaux semblent clairement armés pour l’emporter, une fois la mire ajustée pour profiter de l’indiscipline parisienne avec déjà trois joueurs à deux fautes.
Il n’en sera rien ! Koutouzov replace les siens en tête en résistant à Bally et F. Ohlmann (6-7, 17e ). Et surtout, dans la foulée, l’entraîneur-joueur fait du zèle devant la cage adverse (19e , 20e ) tandis que Sawaf se mélange les crayons (19e ). L’attaque locale sombre dans le doute et multiplie les mauvais choix. Antony n’en demandait pas tant et en profite pour faire un écart de quatre buts inconcevable à la mi-temps (6-10, 23e ). « Cap’tain » Sawaf viendra à peine adoucir la note à la fin du troisième acte (7-10, 24e ).
Mais il est évidemment trop tard. Deux fois victorieux cette saison, les visiteurs ne lâcheront rien et géreront tranquillement la marque en jouant sur la nervosité et les manquements alsaciens (8-12, 29e ).
Les SRC peuvent s’en vouloir terriblement, à une semaine d’un déplacement périlleux à Mulhouse. D’un point de vue comptable, il n’y a pas le feu mais il ne faudra pas reproduire trop souvent ce genre de triste prestation.
Source : DNA
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