Johann Paco, le coach des Marsouins d’Hérouville, s’attend à une saison difficile, mais enrichissante pour ses jeunes joueuses.

 

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Dans quel état d’esprit êtes-vous à l’heure de découvrir l’élite ?

Je ne suis pas pessimiste. On sait qu’on va connaître des moments difficiles, qu’on va « manger cher » parfois, mais on va serrer les dents. Il va falloir se mettre au niveau, mais ça ne se fait pas en deux semaines avec une équipe de 18 ans de moyenne d’âge, et forcément inexpérimentée. Il va falloir être indulgent et faire preuve d’humilité.

Comment jugez-vous votre effectif ?

Il est un peu court en quantité, avec 8 à 10 joueuses susceptibles de jouer. Mais les filles sont au taquet sur notre projet sportif. Elles ont envie de travailler, de jouer contre des super nanas, d’apprendre. Contrairement à la saison dernière, elles vont devoir apprendre à perdre. Notre objectif, c’est de progresser tout au long de l’année, afin de se maintenir en fin de saison. Si on termine 6e , il faudra être en mesure de battre les 5e au cours de la deuxième phase du championnat. Avec le rythme de la ProA, j’espère qu’on réussira à battre une équipe de N1 en barrage. Je suis sûr qu’il y aura des moments où on tiendra la baraque.

Comment abordez-vous ce premier match de championnat, à Saint-Jean-d’Angély (Charente-Maritime) ?

On part un peu dans l’inconnu. Je ne connais pas bien cette équipe, mais je pense qu’elle est en-dessous de Bordeaux et Lille. Il existe un écart entre elles et nous, mais pas si grand que ça. On pourra le réduire en cours d’année. En tout cas, on y va sans pression, avec simplement le plaisir d’être là.

source : http://www.libertebonhomme.fr/2015/10/02/proa-feminine-%C2%AB%C2%A0on-sait-que-ca-va-etre-complique%C2%A0%C2%BB/

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