Dotée d’un budget de 150 000 €, la LPWP est présidée par Marc Crousillat. Elle dispose pour le moment d’un seul partenaire privé, le fabricant de ballons Mikasa. Pour assurer son développement médiatique, l’instance va prendre en charge la production des images d’un match par journée de championnat afin de proposer un résumé d’une minute trente aux diffuseurs TV.
La structuration des clubs a été l’une des conditions de création de la Ligue. Les pensionnaires de la Pro A de water-polo sont désormais soumis au respect d’un cahier des charges strict, notamment concernant la taille des bassins dans lesquels sont disputés les matchs. « Certains clubs évoluent dans des piscines qui ne sont pas aux normes. À la fin de cette saison, il n’y aura plus de dérogation possible », a prévenu Francis Luyce, le président de la FFN. Préalable à tout projet marketing, c’est la mise en place d’un parcours d’excellence sportive qui constitue aujourd’hui l’objectif prioritaire. Pour la première fois cette année, les résultats après chaque journée de championnat feront par exemple l’objet d’une communication par l’intermédiaire d’une feuille de match électronique. « On est dans une démarche de long terme, reconnaît Marc Crousillat. Le water-polo a une histoire ancienne, mais nous travaillons comme si nous étions un sport jeune. » D’ici quatre ans, la LPWP ambitionne avant tout d’augmenter la part des joueurs professionnels dans le championnat (ils sont aujourd’hui une centaine de garçons, et une seule fille dans cette situation) et ainsi d’améliorer les performances des clubs français sur la scène européenne.
Marc Crousillat a également fait part de son intention de relancer des Internationaux de France, un rendez-vous annuel qui permettait jusque dans les années 90 aux équipes de France de se frotter régulièrement aux grandes nations du water-polo. Autant d’avancées qui devraient contribuer, espère-t-on du côté de la Ligue, à l’émergence médiatique et sportive de la discipline dans les prochaines années.
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