Article La voix du Nord
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À partir de vendredi et jusqu’à dimanche, le LUC dispute à Imperia (Italie) le tour préliminaire de l’Euro League avec à la clé une éventuelle qualification pour les quarts de finale. Il faudra pour cela terminer dans les deux premiers d’une poule qui contient entre autres, Sabadell et Zlatoust, deux monuments sur la scène européenne. C’est loin d’être gagné.

C’était il y a neuf mois, lors d’un déplacement folklorique à Zlatoust, petite cité industrielle perdue au fin fond de la Russie. Les Lilloises, qui disputaient alors le premier quart de finale de l’histoire du club, s’inclinaient in extremis (5-3). Une défaite aux allures de victoire qui leur permettait de sortir de la Coupe d’Europe par la grande porte.

Vendredi, ironie de l’histoire, c’est à nouveau face à Zlatoust que va se jouer une partie du destin européen des Lilloises, qui affronteront ensuite les Espagnoles de Sabadell et Budapest (samedi), puis Imperia (dimanche).

En dehors de l’équipe hongroise qui semble sur le papier l’adversaire le plus abordable, le reste, c’est que du lourd ! « On part sur un premier tour très difficile », confirme Thierry Landron, le président du LUC. Ainsi, pour sortir des poules, il faudra laisser deux grosses équipes sur le carreau, et si Sabadell, vainqueur de la dernière Ligue des champions, semble programmé pour terminer premier, tout indique que le dernier ticket devrait se jouer entre Imperia, Zlatoust et Lille.

En ce sens, le match de vendredi soir contre les Russes revêt une importance capitale. « Pour moi, c’est le match clé ! Si on le gagne, ça va nous mettre en confiance et montrer à nos adversaires qui l’on est vraiment. On aura de bonnes chances de qualification », prévient Filippos Sakellis, l’entraîneur lillois. « On connaît bien cette équipe de Zlatoust, ça va être un match très physique, mais je pense vraiment qu’on a les moyens de battre ces Russes », rajoute Louise Guillet.

Avec l’arrivée durant l’intersaison de quatre internationales françaises (Audrey Daulé, Clémence Clerc, Charlaine Clomes, Lorène Derenty) et une internationale anglaise (Angela Winstanley Smith), venues renforcer un effectif déjà bien fourni, le LUC a en effet les moyens de bousculer tous ses adversaires, pas seulement Zlatoust. «Je ne suis pas sûr que les équipes nous attendent à un tel niveau de jeu. C’est peut-être notre meilleur atout », admet Thierry Landron.

Mais la vraie différence pourrait se faire au poste de gardien de but où Betsey Armstrong va faire ses grands débuts. L’Américaine, championne olympique en 2012 et vice-championne olympique en 2008, est venue dans le Nord pour « donner un coup de main » en Coupe d’Europe. Son expérience des grands rendez-vous à un poste aussi important pourrait s’avérer déterminant.

Photo christophe lefebvre

Vendredi : LUC – Zlatoust (RUS), à 18 h. Samedi : LUC – Sabadell (ESP), à 11 h 45 puis LUC – Budapest (HON), à 18 h. Dimanche : LUC – Imperia (ITA), à 11 h 45.

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